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Sophie, la Femme Perdue…et si c’était vrai ! Êtes-vous aussi comme Sophie ?

Dernière mise à jour : 27 nov. 2022


Sophie, la Femme Perdue… et si c’était vrai ! Êtes-vous aussi comme Sophie ?


Si ce texte vous interpelle, alors peut-être avez-vous besoin de séances de sophrologie.


Bonjour, je m’appelle Sophie. J’ai 40 ans et je suis mal dans ma peau. Je pleure souvent et personne ne me comprend. J'ai perdu mon père il y a quelques mois. Je n'ai goût à rien. J'ai une peur permanente d'être atteinte d'une maladie grave, bien que mon médecin cherche à me rassurer en me disant que tout va bien. Peut-être qu'il me cache la vérité. D'ailleurs je vais souvent aux urgences où je me fait rembarrer par des infirmières agacées.

Autrefois, avant que l’on m’enlève mon enfant, j’étais mère au foyer. Mais trop c’est trop, je n’en pouvais plus, j’ai préféré me séparer de ce garçon qui, à peine né, commençait déjà à m’exaspérer. C’est vrai quoi, un peu de respect ! Je vous assure qu’être mère à 15 ans ce n’est pas simple, d’autant plus que le père avait huit ans de plus que moi. Bon, ce gars-là a fini en prison, recel de drogue et tout le tralala qui va avec ! A l’époque je rencontrais beaucoup de mères débordées. Je le sais parce qu’elles se confiaient à moi. Eh oui, j’étais bénévole pour les restos du cœur, alors vous comprenez c’est plus facile pour elles de se confier quand je leur tendais un sac plein de trucs à manger. Faut savoir en profiter dans la vie, qu’elles me disaient. Bon je m’égare là… oui, je disais que ces mères étaient oubliées, et qui plus est ne savent plus comment retrouver leur liberté, leurs moments à elles. Ces femmes-là, je vous le dis, on le sentiment de ne pas suivre, d’être débordées tellement il y a du boulot dans leur appart. Entre les gosses qui hurlent et les tâches ménagères, les rendez-vous, les obligations quotidiennes qui reviennent sans cesse, le travail pour celles qui ont la malchance de ne pas se faire entretenir par un mec riche et intelligent, et sans compter sur les obligations familiales. Alors le temps passe et les pauvres femmes grossissent et s’enlaidissent. Alors les mecs les quittent pour des petites jeunes naïves et innocentes, comme moi à l’âge de mes15 ans. Alors ça donne quoi tout ça ? Eh bien ça donne que la femme perd confiance en elle, plus d’estime de soi, conflits dans le couple (si le mec est encore là, souvent au chômage d’ailleurs, normal, ils sont payés à rien foutre). Plus de relations au lit, chacun se tourne de son côté, le mec ronfle pendant que madame se lève la nuit pour faire taire les gosses qui hurlent tellement ils ont faim, la couche pleine de pisse, eh oui, les couches ça coûte cher, alors on en achète moins, du coup elles sont pleines et le môme ça l’irrite, pour ça qu’il chiale. Je vous dis pas la culpabilité qui s’installe, le stress s’en mêle et persiste, alors la dame est épuisée, elle essaie de tenir le coup, mais le mec l’engueule parce qu’elle fait trop de bruit. Alors je vous le redis mesdames, ne laissez pas la vie vous pourrir. Être Maman c’est être une femme épanouie. Moi, j’en avais pas la force, j’ai préféré me séparer de mon fils. Pourquoi ? Vous n’avez rien compris alors !

Et puis le temps a passé…

Aujourd’hui j’ai souvent besoin de relaxer mon corps, eh oui, besoin d’être en contact avec mon propre corps pour l’apaiser. Des fois j’ai la sensation d’être entre la veille et le sommeil. Ça m’endort et chasse en même temps les tensions négatives qui me pourrisses la vie, d’autant plus qu’elles reviennent tout le temps. J’essaie bien malgré moi de lutter contre ce sacré stress. Eh oui, je suis anxieuse. Sans doute cela vient-il de la fatigue que le surmenage m’impose, d’autant plus que depuis quelques temps je ressens beaucoup de chagrin… et ma peine me transperce de toute part. Oui, je suis en colère contre moi-même et contre cette saleté de société qui nous bouffe… « liberté, égalité, fraternité » qu’il disait le président, je vois pas trop où tout ça est vrai ! J’ai peur de vivre encore. Ah oui, et je vous ai pas dit, j’ai des sacrés maux de tête, et ça aussi ça me ronge à petits feux. Je tremble souvent. Comment empêcher ces contractions musculaires et ces saletés d’acouphènes qui me rendent folle. Des fois j’ai envie de me jeter par la fenêtre tellement ça siffle. J’aimerais tant revenir au calme, me détendre, être heureuse. J’aimerais tellement me sentir apaisée, joyeuse. Mais je suis tellement accaparée de toute part que je ne parviens même plu à prendre conscience de ma vie, je ne ressens plus rien de mon corps intérieur. D’ailleurs je suffoque souvent, j’ai des difficultés à respirer, mon corps s’en va, il est vide de l’intérieur et cette sensation me hante. J’aimerais bien récupérer mon fils, mais il est trop tard, je ne sais même pas ce qu’il est devenu. Je ne me reconnais plus, je n’ai plus aucune confiance en moi. Je mange n’importe quoi, je n’ai plus goût à rien… la bouffe me dégoûte, je me sens mal. J’ai mal. Tiens, vous avez vu mon corps, il est horrible, je ne le supporte plus. Lorsque je marche je suis pas stable, j’ai l’impression que je vais m’écrouler et me fracasser le crâne par-terre, ce serait peut-être mieux d’ailleurs ! Je n’ai plus de force, aucune énergie, je suis bien mieux assise, au moins je ne risque pas de tomber et de me rendre ridicule aux yeux des autres, remarquez que les autres je m’en fout. Tout est burn out dans ma tête, mes pensées sont si noires que j’en ai la gorge nouée, je n’ose même plus communiquer avec mes collègues tellement je suis tendue rien qu’à l’idée de les voir. Mes émotions sont incontrôlables, elles me stressent. Et puis, j’en ai marre de ce bouleau, non seulement je n’arrive plus à communiquer mais en plus il y a toujours des changements, je ne parviens plus à m’adapter. Je préfère garder mes habitudes, même si ça ne plait pas aux autres. Je n’accepte plus le changement. Et puis, avec mon mari rien ne va plu. Nous n’avons plus aucune relation, je suis comme coincée et cela le rend agressif. Je n’y peux rien, pourtant j’aimerai avoir un enfant mais nous sommes devenus stériles tout les deux, ce qui n’arrange pas nos relations au quotidien. J’ai entendu parler de procréation médicalement assistée, mais mon mari ne veut pas en entendre parler. Il est bête et ça ne changera jamais !

J’aimerais retrouver une sécurité pour avancer dans mon l'existence, mais je ne sais pas comment faire pour me sentir bien et vivre avec mon corps, comme les autres. Comment voulez-vous que je fasse, je n’ai aucune confiance en moi, rien ne vibre à l’intérieur de mon corps, on dirait que tout est mort, que mes organes ne fonctionnent plus correctement, que tout se dégrade. J’en ai vraiment marre de lutter contre cette fatigue qui m’épuise. J’en arrive à déprimer, je perds le peu d’énergie qu’il me reste. On me conseille souvent de renforcer le positif et l'énergie de vie, d’être conscient de la réparation de mon corps, mais comment pourrais-je y parvenir tant je dois lutter contre la fatigue. Et puis à tout ça s’ajoute les problèmes de sommeil. Je tourne en rond dans mes draps, je pleure et je rabâche sans cesse les idées sombres qui m’angoissent. Je me sens tellement émotive et anxieuse, je pleure pour un oui, pour un non. Je suis sans aucun doute surmenée, j’en suis bien consciente mais je ne parviens pas à lâcher prise, mon mental s’écroule, de mauvaises pensées jaillissent sans cesse. Le mot « négatif » est inscrit dans tout mon être. Et puis je vais devoir prendre une décision, je dois me préparer au pire lorsque je vais annoncer à mon mari que je veux le quitter. Je ne sais pas comment m’y prendre, mais c’est sûr, je dois agir pour sortir de cette situation difficile. Peut-être cela me permettra-t-il de revenir au calme, de prendre enfin la vie à plein bras, de vivre pour moi-même les instants présents pour oublier le passé qui m’angoisse. J’aimerais me redécouvrir pour enfin reprendre confiance, m’accepter, avoir confiance en moi. Je ne supporte plus d’être dévalorisée, de n’avoir aucune estime de moi-même. Ma façon de vivre me fatigue, mon environnement aussi, les mauvaises relations que j’entretiens avec les autres. Ah oui, et j’ai oublié de vous dire qu’à mon boulot le patron passe son temps à nous réprimander, un vrai macho !

J’ai perdu mes repères, chez moi je pense boulot, au boulot je rêve d’être chez moi, je ne sais plus où je suis. J’aimerais tellement être une petite souris pour voir à quoi je ressemble. Je rêve de pouvoir contempler mon corps et d’un coup de baguette magique lâcher prise. Je ne voulais pas vous en parler mais j’ai un amant. D’ailleurs je suis enceinte de lui, mon mari ne le sait pas. Alors je dois me préparer à vivre ce bel évènement qui changera ma vie et me rendra enfin heureuse. Peut-être qu’en étant enceinte j’accepterais mieux mon corps et l’image que j’ai de moi. Je sais bien que je vais devoir trouver d’autres façons d’agir, d’autres stratégies pour réussir ma vie de future maman. Je pense que mon enfant va m’y aider. D’ailleurs, rien que d’y penser j’ai envie de découvrir ce qui se passe à l’intérieur de mon ventre. Je vais essayer de mieux respirer pour bien écouter le son interne de mon bébé. Je vais essayer de renforcer mon ventre pour que ce petit être ne soit pas comme moi. Tant pis si je suis fatiguée dès lors que je me sacrifie pour lui. Pourtant, au plus profond de mon être, j’ai bien du mal à accepter l’accouchement qui va m’épuiser encore plus. On aurait peut-être dû faire attention avec mon amant. Je regrette un peu, il va m’épuiser cet enfant, j’espère que ce n’est pas un garçon, j’en ai marre des hommes.

Oh et puis ça recommence, j’ai des sensations bizarres qui j’aimerais tellement remplacer. Je me sentais si bien lorsque j’étais une petite fille.

Le curé de mon église m’a suggéré de simuler une rencontre entre mon corps et mon esprit. Il m’a dit que cela pourrait peut-être mettre en place une relation harmonieuse entre l'intérieur et l'extérieur de moi, pour renforcer le positif et l'énergie. Mon médecin traitant lui m’a invité à travailler sur ma mémoire pour prendre conscience de la réparation de mon corps. Foutaise que tout cela, ces gens-là te pourrissent de conseils mais ne sont pas capables de nous sauver de situations qui tuent à petit feux. Autrefois j’étais bien et en plus j’ai de superbes souvenirs agréables. Mais le passé est le passé, on ne revient pas dessus.

Bon, il est minuit, l’heure du cauchemar qui va commencer. Je vais encore avoir des insomnies, me réveiller toutes les cinq minutes. Bon, heureusement je prends des somnifères, une petite clop avant, trois verres de whisky et hop, dans les vaps. Mais le pire c’est que deux heures après je sursaute quand mon mari me hurle après parce que je ronfle comme un cochon, qu’il me dit. Pourtant je n’entends rien, je pense qu’il le fait exprès afin que je me réveille pour la bagatelle si vous voyez ce que je veux dire ! Il peut toujours rêver !

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que j’ai la phobie des araignées. D’ailleurs il y en a régulièrement qui me montent sur le visage lorsque je dors. Je le sais parce qu’entre deux sommeils je les sens qui marchent sur moi. A ce moment-là je suis tellement pétrifiée que je ne bouge plus. Et mon mari pendant ce temps-là il ronfle. Comment voulez-vous que je dorme dans de telles conditions ! Oh et puis ces nausées qui commencent à m’exaspérer ! Heureusement que mon mari ne s’en aperçoit pas ! Alors petit être, saura-tu redonner du sens à ma vie, m’aider à accepter mon corps ? Oui, je sens que tu vas m’apporter du bonheur et de la joie de vivre. J’espère que tu ne pleureras pas la nuit, j’ai déjà tellement de mal à dormir, si en plus tu dois t’y mettre tu finiras comme ton frère !

Ah si seulement je pouvais redevenir une petite fille ! Je suis sûr qu’en sachant ce que je sais, je réussirais mieux ma vie, je deviendrais une femme capable de trouver une solution à tous mes problèmes. J’aimerais tellement trouver dans la profondeur de mon être mon propre désir profond. Mais comment faire ? Si vous avez une solution alors aidez-moi !


Patrick Vallée


 
 
 

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